La cité interdite



Un film qui commence comme un grondement. Pesant. Lointain. Grandiose. Puis flamboyant, multicolore, démesuré. Un film qui ressemble à un orage : un déchirement qui dévaste le ciel et le coeur.


Un scénario simple mais traité avec profondeur. Une bande-sonore qui transcrit l'intensité des émotions, résonnant de l'intérieur. Des tableaux, pour beaucoup statitiques, d'une rare beauté, où la somptuosité des décors n'a d'égal que l'opulence des costumes (certains auront necessités deux mois de fabrication, on comprend pourquoi en voyant le film), et des jeux d'acteurs tout en retenue.